Reprise des consultations : comment cela va se dérouler l'après COVID ?

Gestes barrières

Dans les 125.000 cabinets libéraux utilisateurs de ses services, la société Doctolib estime qu’entre janvier et avril, la baisse d’activité est même de 71 % chez les médecins spécialistes, et de plus de 95 % chez les dentistes, kinésithérapeutes et podologues dont beaucoup ont fermé leur cabinet. La téléconsultation a bien entendu fait un bond, aidée en cela par les assouplissements dans les règles d’accès et de remboursement décidées au début de l’épidémie. Fin mars, l’Assurance maladie indiquait qu’alors qu’elle ne comptabilisait que 10 000 téléconsultations par semaine jusqu’au début du mois, près de 490.000 avaient été facturées dans la dernière semaine de mars! De quoi compenser en partie la baisse d’activité enregistrée en cabinet: «Un médecin généraliste qui fait de la téléconsultation fait 46% de consultations en plus qu’un médecin généraliste qui n’en fait pas», explique-t-on chez Doctolib.

Nous expliquons cette baisse par le fait que les demandes non urgentes ont été annulées ou déplacées. 

Le gouvernement a annoncé ce jour la reprise possible des consultations à partir du lundi 11 mai 2020 tout en respectant les gestes barrières et la distance entre les patients. 

Ce redémarrage se fera par phase, en privilégiant d'abord les soins semi-urgents, ensuite les soins planifiables qui, eux, peuvent attendre sans aucune conséquence pour la santé du patient.

Toutes ces informations impliquent que vous êtes nombreux à nous appeler pour en savoir un peu plus sur votre venu en consultation et les mesures prises par nos praticiens. 

De nombreux praticiens ont mis en place le filtrage à l’entrée : prise de température et contrôle des 1ers symptômes.

Pour les chirurgies, un test de dépistage au COVID sera prescrit 48 à 72h avant. 

Même si des mesures strictes ont été prises par la majorité des praticiens, nous recommandons de vous munir d’un masque pour les consultations, de ne pas venir accompagné dans la mesure du possible pour ne pas surcharger les salles d’attente et pour limiter les contacts. 

Le déconfinement ne veut pas dire que le virus n’est plus là ou est moins puissant, cela veut dire indirectement que nous pouvons prendre le risque de ressortir car les hôpitaux sont beaucoup moins surchargés.  

La deuxième vague n’est pas obligatoire d’après certains scientifiques qui disent que tout dépendra de la bonne observance des gestes barrière et de la capacité à réagir vite pour identifier les patients porteurs et étouffer tout risque de reprise.

Nous vous recommandons donc de prévenir en cas de symptômes comme la fièvre, une toux, une éruption cutanée.

Prenez soin de vous et n'oubliez pas que nos secrétaires médicales vont faire leur possible pour vous renseigner mais que le nombre d'appels journaliers risque d'être beaucoup plus élevé pour ces prochains jours.

Cynthia, votre secrétaire 

A télécharger

Affiche gestes barrières